Le Combat, c’est quoi ?
Le but du combat, pour chaque participant est de décoller, de combattre, et de se poser avec sa banderole. Des points sont attribués selon le temps de vol avec la banderole, et l’attitude en combat (des points en plus lorsque le combattant ‘descend’ un autre (coupe la banderole), ou en moins quand il se fait couper sa propre banderole ou ne peut terminer la manche en raison d’une avarie de son modèle. Un classement est alors réalisé à partir des points de chaque concurrent.
L’avion : deux types de modèles
- Les chasseurs »maquette » :
– Les chasseurs monomoteurs « maquette » devant représenter des chasseurs construits entre 1935 et 1955. L’échelle choisie est le 1/12 avec comme cylindrée maximum 2,5 cc (.15) pour les maquettes d’avions d’envergure inférieure à 1,20 m et 4 cc (.25) pour les chasseurs d’envergure supérieure.
– Les modèles sont construits selon les techniques classiques utilisées en aéromodélisme. Les fuselages fibre sont admis, les voilures sont en structure bois ou en polystyrène expansé coffré bois.
– L’échelle choisie est le 1/12 avec comme cylindrée maximum 2,5 cc (.15) pour les maquettes d’avions d’envergure inférieure à 1,20 m et 4 cc (.25) pour les chasseurs d’envergure supérieure.
– Commande de gaz, proportionnelle, par servo, obligatoire.
– Silencieux du commerce de la marque du moteur. Résonateur interdit.
– Les motorisations électriques sont admises.
– Le poids maximum est de 1,200 kg.
– Un train d’atterrissage n’est pas obligatoire. L’avion peut être lancé à la main ou décoller sur un chariot indépendant. Un train largable en vol est interdit. - Le SPAD :
Le SPAD ou plus exactement le S.P.A.D, acronyme de Simple Plastic Airplane Design, en catégorie monotype, est beaucoup plus économique que les maquettes de warbirds !
Généralement on a moins de scrupules à risquer de le casser, et d’autant moins de regrets à aller chercher la « coupe » !
=> En savoir plus concernant le SPAD.
L’aire de jeu
Une aire carrée de 140 m de côté (sensiblement la surface de deux terrains de rugby placés côte à côte). Cela peut paraître un peu petit, mais vu la taille des machines en cause, il ne faudra peut-être pas trop agrandir cet espace.
Le combat proprement dit
Chaque pilote est assisté d’un mécanicien, dont le rôle principal est de chronométrer le vol et de relever les ‘coupes’. Celui-ci peut également lancer le modèle. Le lancement par sandow, pouvant être dangereux pour les autres concurrents, n’est pas admis.
1. Chaque avion porte une banderole de 20 m de longueur (plus 10 m de fil de lin) fixée à la queue.
2. L’épreuve se déroule en trois phases : le décollage, le combat et l’atterrissage. Lors de la première et la dernière séquence, aucune agression n’est admise.
3. 90 secondes sont accordées pour la mise en route du moteur et le décollage. A l’issue de ce temps, ou dès que tous les avions ont pris l’air, le combat commence et consiste à couper la banderole de l’ennemi ; la durée de cette phase est de cinq (5) minutes, soit 300 secondes. Au signal donné par le chef de piste, le combat cesse, les avions venant se poser sans décompte de temps.
4. Notation : 1 point est attribué au pilote pour trois (3) secondes de vol. Un vol complet vaut 100 points.
5. L’avion ayant eu sa banderole coupée perd 50 points (- 50 points).
6. L’avion ayant coupé la banderole gagne 200 points (+ 100 points).
7. Le chasseur victime d’une panne moteur pendant les deux premières phases de l’épreuve (décollage et combat) est pénalisé suivant le temps passé.
8. Un arrêt moteur pendant les manœuvres d’atterrissage n’est pas pris en compte.
9. Le combat peut opposer six avions au maximum.
10. En cas de coupure moteur due à une banderole enroulée à l’hélice, le vol est considéré comme complet et est valorisé à 100 points + la coupe (200 points) (ou les coupes dans le cas où il y en ait eu avant).
Sécurité
Le chef de piste est souverain pour apprécier les situations.